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En réponse à :

L’agonie-fièvre

, par Michel

Bonsoir.

Je ne sais pas si on peut parler de rôle de la fièvre en fin de vie.

La fièvre fait partie des réactions de défense de l’organisme ; mais on sait que cette défense n’est pas très efficace, et en fin de vie ce n’est plus trop le problème. C’est une situation ou les inconvénients l’emportent sur les avantages.

Donc je serais tenté de vous répondre que la fièvre en fin de vie doit être traitée, comme il en va de n’importe quel autre inconfort. Encore faut-il que l’état du malade le justifie, c’est-à-dire qu’on ait ds raisons de penser que l’inconfort est réel.

Cela pose la question des "petits" symptômes de la fin de vie. Et là, c’est très curieux : la douleur, c’est une hantise. On s’intéresse nettement moins au reste. Par exemple la dyspnée : il suffit de se promener dans la maison de retraite pour observer que 30% des résidents ont un problème respiratoire, et ça n’intéresse personne ; mais passons ; je crois qu’il y a des symptômes qu’on néglige alors qu’ils peuvent parfaitement pourrir la vie, ou la mort : une démangeaison, une mauvaise odeur, une fenêtre qu’on a oublié de fermer... La médecine palliative doit être soigneuse, pointilleuse. Et toujours traiter la fièvre quand elle pose problème. A condition que ce traitement soit simple, et ce n’est pas toujours le cas : notamment il y a des fièvres par libération de toxines par le cancer, qui réagissent mal aux traitements classiques ; et s’il faut barder le malade de vessies de glace, je demande à voir le bénéfice.

Bien à vous,

M.C.

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