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En réponse à :

L’escarre : le soin

, par Michel

Bonsoir, Larbi.

Comme je l’ai écrit, il me semble qu’il y a trois points à considérer.

Le premier est celui du traitement local de l’escarre. C’est là-dessus que les efforts et les dépenses se concentrent et on a bien tort. Surtout dans la situation où vous vous trouvez, sans moyen financier, j’irais jusqu’à dire que le pansement n’a aucune importance. Et selon le mot célèbre du Pr Vilain, on ne met rien sur une escarre, et surtout pas le patient. En pratique ce qui importe c’est de laver l’escarre, et de le faire à l’eau du robinet, si possible sous la douche ; le jet de la douche assurera une détersion douce tout à fait efficace. Ensuite un pansement le plus simple possible, par exemple des compresses et une pâte à l’eau (tout le problème est de retirer les compresses pour refaire le pansement, car il ne faut surtout pas arracher les tissus. Le mieux est donc de doucher la plaie jusqu’à ce que les compresses tombent). Et si vous n’avez pas assez de compresses, ou pas de pâte à l’eau, vous auriez parfaitement le droit de ne pas faire de pansement du tout.

Le second point est que le malade ne doit à aucun prix être couché sur son escarre.

Le troisième point est qu’il faut comprendre comment l’escarre est venue, car c’est là que se joue l’avenir du malade :
- Quelles sont ses possibilités de mobilisation ?
- Quel est son état nutritionnel ? Peut-on l’améliorer ?
- Y a-t-il eu une affection aiguë ? Est-elle guérie ?

Car si les causes de l’escarre persistent, ou si on ne peut pas améliorer l’état général du malade, alors vous n’avez aucun moyen de le guérir.

Bien à vous,

M.C.

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