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Bonsoir.

Vous me mettez en difficulté, car j’ai eu beau rechercher un peu partout sur mon ordinateur, je ne les retrouve plus.

Ce texte, je l’avais écrit pour le personnel d’un hôpital où j’ai beaucoup travaillé, je suppose que j’ai laissé les fiches techniques là-bas ; à l’époque je ne comptais nullement ouvrir un site. Et comme je suis à présent retraité, je n’ai guère d’occasion de les recréer.

Cela dit elles n’avaient rien de bien différent de ce que vous trouverez partout. Je tiens cependant à certains points :

1°) : Les préventions d’escarres :
 Il ne faut pas se faire d’illusions : une prévention d’escarres réaliste suppose beaucoup de soin, donc beaucoup de personnel. Il n’y a guère qu’en réanimation qu’on peut se les permettre, car il faut, pour espérer une quelconque efficacité cinq séances de 20 minutes par jour, deux de ces séances ayant lieu la nuit.
 Rappelons qu’il est interdit d’être agressif, notamment on ne peut pas faire autre chose que des effleurages.
 Le produit qu’on met dessus n’a strictement aucune importance. Tout ce qu’on lui demande, c’est d’être lubrifiant.
2°) : Les posturations :
Je n’ai pas d’idée particulière sur le sujet, et je crois que nous posturions comme tout le monde, avec cependant une attention particulière à la fréquence. Notamment il y a le problème classique des positions de trois quarts. Ce problème vient de ce que quand on veut éviter les escarres vertébrales, sacrées ou talonnières, il faut trouver une autre position. Et on reproche au décubitus latéral strict de favoriser les escarres trochantériennes. C’est vrai, et c’est pourquoi on a proposé la position de trois quarts. Mais cette position de trois quarts crée un effet de cisaillement de la peau qui n’est pas ce qu’il y a de mieux. Personnellement j’ai tendance à croire (mais il faudra le prouver) que ce qui importe c’est la fréquence des changements de position : aucune position n’est dangereuse si on en change souvent.
3°) : Les décharges :
C’est un point essentiel, et il ne faut pas être avare d’imagination pour permettre de diminuer la pression sur les zones sensibles. On fait énormément de chose avec de de la mousse à matelas et un couteau électrique à rôtis (à condition de ne pas oublier que ces morceaux de mousse sont d’excellents nids à microbes, et qu’il faut donc les changer souvent).

Bien à vous,

M.C.

Bien à vous,

M.C.