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En réponse à :

L’agonie

, par Michel

Bonsoir, Sophie.

Vous faites exactement ce qu’il faut. Il est probable qu’en effet la situation est très grave : 78 ans ce n’est pas si âgé, et une érysipèle n’est pas une maladie très grave. Pour que les choses évoluent aussi négativement il faut donc que votre père ait un état général très altéré par d’autres pathologies. C’est donc un sujet fragile, et une escarre ayant déclenché une ostéite ne pardonnera certainement pas.

Ce qui est important, c’est qu’il soit soulagé. Je veux dire que quand vous écrivez : Les doses de morphines ont été augmentées pour diminuer sa souffrance. j’ai envie de demander davantage : il ne s’agit pas de diminuer sa souffrance, il s’agit de la supprimer ; rien ne saurait justifier qu’il ne soit pas paisible.

Oui, l’important est que vous soyez près de lui. A la toute fin ? C’est une autre affaire. Vous y serez ou n’y serez pas. Il y a des situations où on ne peut se défendre de l’impression que le malade a attendu pour mourir que sa famille soit là ; d’autres où il aura attendu qu’elle soit partie. Il y a aussi le hasard, qui nous fait croire des choses. Le plus probable reste que, la mort étant précédée d’une phase plus ou moins longue de coma, le malade le plus souvent n’est guère conscient de ce qui se passe autour de lui. Mais cela ne résume pas l’ensemble du problème, car ce qui est important pour vous est important tout court.

Laissez les choses se faire, elles se feront bien, j’ai confiance.

Bien à vous,

M.C.

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