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En réponse à :

L’habilitation familiale

, par Michel

Bonjour, Corinne.

Vous avez raison, bien sûr.

Mon article visait à rappeler cependant trois choses :
- L’habilitation familiale ne vise nullement à simplifier la vie la vie des proches. Son but est de réduire le nombre de tutelles dans un souci d’économie. D’où ma méfiance.
- Effectivement, en cas d’enfant unique, bien des réticences tombent. Pas toutes cependant : songez par exemple à l’administration fiscale.
- Enfin je tiens à plaider pour les tuteurs institutionnels : j’en ai vu d’incompétents, j’en ai vu des paresseux, je n’ai pas vu de margoulins, mais je suppose bien qu’il y en a. Reste que dans leur écrasante majorité ils travaillent bien, et que l’idée que la tutelle est une vaste entreprise de spoliation des vieilles personnes, même si, inexplicablement, elle trouve un écho médiatique, relève de la théorie du complot. Je crois aussi que quand le tuteur est un proche, cela lui crée des contraintes, mais ces contraintes le protègent.

Il faut donc réfléchir avant de se ruer sur l’habilitation familiale, qui n’est une mesure de bon sens que sous condition. L’avenir dira si ces conditions sont souvent, voire très souvent, réunies, là-dessus je n’ai pas d’opinion.

Bien à vous,

M.C.

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